Bon, c'est fait, les parents n'en peuvent plus. Mais vraiment plus. Et ils attendent que les journées se terminent pour aller dormir. Et ils prennent de l'efferalgan et de l'aspirine pour supporter le mal de tête. Conséquence : Emilie va être sevrée. D'ailleurs, elle a un biberon tout neuf, tout rose. Manque plus que le lait, que maman a fermement l'intention d'aller acheter cet après-midi. De toutes manières, Emilie, elle l'a déjà testé son biberon : avec du jus de pommes. Et elle maitrise.
Explication : je suis un très bon professeur.
C'est à dire...
Emilie a eu un biberon ROSE avec du jus de pommes...et moi...un biberon BLEU avec...du jus de pommes...
Et je peux vous dire que j'ai surveillé :
Emilie m'a regardé...
...elle a essayé...
...et....
elle a réussi !!!!
On va la sevrer... Mais cela ne veut pas dire qu'on l'aime moins Emilie... Elle devient grande, c'est tout. On soupçonne que deux dents ont percé ce week-end. Elle veut manger comme nous...toute seule bien sûr ! Genre quand on approche une cuillère pour lui faire goûter du jus de pommes, elle attrappe la cuillère ou la main qui tient la cuillère avec ses deux mains. Et, très concentrée, elle approche délicatement et lentement la cuillère à sa bouche, ce qui fait sourire maman.
Deux dents, la varicelle, les essais pour se mettre sur le côté, etc... tout cela fatigue un peu ma petite soeur... Opa appelle cela des colliques de bras, mamoune dit que c'est normal, elle est fatiguée...
Un exemple pour vous expliquer la situation :
Emilie est sur son tapis de jeu. Elle pleure parce qu'elle est fatiguée et qu'elle n'arrive pas à s'endormir. Maman finit ce qu'elle a à faire. Et tout d'un coup, on n'entend plus Emilie. Et pourtant en même temps, maman a bien vu que j'allais dans le salon. Curieuse de savoir ce que j'ai bien pu imaginer pour calmer Emilie, sans la prendre à bras, elle vient nous voir, moi "Nanan" et "Bébé". Et là, elle voit que, par ma seule présence, (car je ne m'occupe pas d'Emilie, je feuillette des Popi sur le canapé), j'arrive à calmer Emilie. En fait, Emilie a la tête tournée vers moi, elle me regarde puis ferme les yeux, entrouvre les yeux pour vérifier que je suis là, les referme...Bref, on l'aura compris, elle va s'endormir. Et là, catastrophe, maman intervient. Elle trouve que je fais un peu trop de bruit et elle s'approche avec l'intention de me dire de moins en faire...pour qu'Emilie s'endorme.
Erreur fatale.
Car Maman rentre alors dans le champ de vision d'Emilie et là c'est la catastrophe. Emilie secoue les pieds et les bras et hurle.... Maman est là. Et c'est connu, maman sait TRES BIEN prendre Emilie dans les bras. D'ailleurs c'est son rôle. Donc Emilie pleure. On ne dira pas que c'est de la faute de maman mais bon...on peut le penser.
Et une photo ajoutée ce même soir :
(avec du lait cette fois)

On notera que:
Papa est très fatigué
Emilie n'aime pas trop mais tient quand même le biberon. En fait elle appuie de toutes ses forces vers le bas, pour rendre la tâche plus facile à papa, qui, lui, doit le pousser vers le haut.
Il a fallu 10min pour 30ml...Pas sûr qu'Emilie finisse son biberon de 150ml...Surtout qu'il y a eu une pause de pleurs quand maman s'est montrée...pour voir...Du coup, maman, elle se cache : elle est ici : devant l'ordinateur en fait, à vous parler.
Conclusion :ni un échec ni une réussite. Affaire à suivre...