Les petits Rousseau...

Le tréteau du groupe de Clémence, qui sera évalué mercredi, sur la mise en scène et l'interprétation de la dernière scène de la Cantatrice Chauve de Ionesco, pièce de théâtre de l'absurde qui va crescendo, donc autant dire que sur la dernière scène, c'est n'importe quoi, pour le plus grand bonheur de Clémence. Avec les sous-titres (en cliquant sur le bouton carré blanc en bas à droite de l'image), on comprend un peu mieux, si tant est qu'il y a quelque chose à comprendre.

Eléonore aime les chansons, la guitare et elle aime aussi beaucoup danser ! En voici une petite démonstration (si vous êtes très fort vous pourrez apercevoir Emilie, Clémence et Eloïse) :

Quelques extraits ...

Est-ce la pluie qui a contribué à la super ambiance ? Mystère...

Emilie a un débardeur turquoise.









Les parents, et frères et sœurs ont bien entendu fini par se mettre eux aussi à danser...

Toreador de Carmen

Clémence a travaillé toute l'année, avec sa classe, sur un spectacle de 2 heures alternant poésies, sketchs et chorégraphies (Pas mal pour des CPs !) Nous avons choisi trois extraits que nous aimons beaucoup.










Grâce à la musique et au gros travail de sa maîtresse et des ses deux grandes filles, le spectacle était super.

Aidés d'une compagnie théâtrale, les CM1 ont complètement revisité l'histoire de Barbe Bleue. Ils y ont inséré leurs personnages préférés : dragon, Pégase, gnome, ogre ... Les décors sont symbolisés par les gestes des enfants. Il y a 4 maisons derrière Nathan :




Ils ont soigné les dialogues et les descriptions. Voici un extrait écrit par Nathan (les femmes n'y ont pas la meilleure place) !




Dans la lecture théâtrale effectuée pour nous, parents, Nathan interprète l'un des deux frères de Bella, actuelle femme de Barbe Bleue :




Un petit passage avec beaucoup d'humour. On note par ailleurs un de leurs jeux de mots : le petit châteron rouge est un petit château de couleur rouge !




Et la presque fin :




Nathan a beaucoup aimé ce spectacle et entre CM1, on les entend souvent s'échanger des répliques et éclater de rire.

Quelques extraits du spectacle de théâtre de Clémence : Changement de rôle de Nedjima Vivet, Clémence est le petit chaperon rouge :




La mauvaise note de Michel Coulareau :




Dis-papa est-ce que tu as gagné au loto aujourd'hui ?




La charade pour deviner la note obtenue en orthographe :




Des efforts :




Et l'audition de piano de Clémence (avec des pulls DANS le piano, si si c'est vrai, on s'en est rendu compte APRES) :

Nathan termine sa première année d'alto, il commence la musique de chambre et entre à l'orchestre l'année prochaine :




Emilie termine son année de piano et devrait passer l'année prochaine sa fin de premier cycle :




Elle continue la danse avec du néo-classique cette année et du classique l'année prochaine (indice : elle est dans le groupe blanc et vert, tout en blanc) :

Mademoiselle poissons, c'est maintenant ! Toute la journée je parle des poissons. Quand je vois de l'eau (pluie, flaques), je pense aux poissons. Quand je vois des torrents de montagne, en voiture, à pieds ou en raquettes : je deviens complètement euphorique : "Maman rega'de ! Elilie rega'de ! Papa ... ! ... poa poa poa (= bruits des poissons) dans eau !". Quand papa et maman me demande si j'ai passé une bonne journée, je leur redis "poa poa poa dans eau... y'a plus eau ... " et j'accentue avec un haussement d'épaules.

Maman et papa ne comprennent pas. Pourtant j'en ai vu souvent des poissons ! D'abord dans mon livre des bruits. Ensuite, à l'aquarium de Paris. Il y a un bassin caresses avec des carpes Koi : on peut les caresser. Au début j'avais très peur. A la fin j'étais complètement trempée ! Enfin, à Truffaut, j'y ai fait la découverte du siècle ! "POISSONS 'ANS EAU !!!" J'ai vu des bulles, j'ai bien rigolé.

Les poissons, c'est ultra-important !

Nathan m'a bien comprise, lui ! Il m'a montré ses 3 poissons rouges dans le jardin. Maintenant que je sais qu'ils sont là, je demande à les voir... plusieurs fois par heure...

A la médiathèque aussi ils sont au courant. J'y ai trouvé un grand livre cartonné avec beaucoup de poissons colorés. Je l'ai serré très fort contre mon cœur.

Mademoiselle clés, c'est depuis déjà quelques mois. "Clé ! clé ! maman clé ! da(=donne) clés ! maman !!!! .. erci maman !" Plus tard je veux devenir serrurière. C'est en tous cas ce que prévoient les mamans de l'école. J'essaie de tout ouvrir... les boites aux lettres, les armoires, les portillons des voisins... avec beaucoup de persévérance : un jour je vais y arriver, c'est sûr ! D'ailleurs je ne supporte par quand un des grands demande les clefs à maman sous le prétexte de vouloir courir jusque la maison. Je crie. Je pleure. Rien à faire ! Maman ne comprend pas que c'est important. C'est pourtant mon outil de travail, à moi ! Des fois (peut-être souvent) je fais peur à maman. En arrivant devant la porte close, elle croit que j'ai égaré les clefs !!! Alors que non ! La plupart du temps, elles étaient dans la poussette, derrière mon dos. Il est arrivé ... pourtant rarement... que les clefs tombent sur le chemin ! Mais pas d'inquiétudes... d'abord j'ai des supers sœurs à l’ouïe très fine, ensuite j'ai un frère qui court très très vite et qui retrouve l'objet perdu en refaisant le trajet inverse... et puis j'ai des supers voisins, qui savent bien que quand il y a des clefs par terre, ce sont les miennes.

Aucun danger, je vous dis. Une amie de maman a eu quand même peur... pourquoi ? Les grilles d'égouts ? Les grillages des voisins ? Elle m'a confectionné un super trousseau de clefs : des grandes et jolies clefs de son ancienne maison d’Angleterre pour les portails, une petite clef pour la boite aux lettres de l'école. Mes sœurs ont ajoutées des froufrous roses pour faire joli. Maintenant quand je marche on entend dilong-dilong, et quand mes clefs tombent de l'autre côté du muret, maman ne s'affole plus.

La deuxième semaine des vacances (le dimanche), nous sommes partis en Savoie, à Queige. Pendant le voyage, nous nous sommes arrêtés pour pique-niquer à l'aire des champignons. Nous nous sommes beaucoup amusés! Nous avons fait du toboggan, sommes montés en haut des champignons etc...

Lundi, nous avons fait de la randonnée vers le mont Clocher. Nous étions censés voir le Mont-Blanc mais comme il y avait trop de brouillard, nous ne l'avons pas vu. Nous ne sommes pas arrivés jusqu'en haut. A l'aller (et au retour), nous avons vu des igloos (c'était un peu glissant à l'intérieur!).

Mardi, à Bisanne, nous avons essayé les raquettes. Il devait faire beau mais nous avons eu du soleil qu'à midi. La promenade était courte et nous avons pu faire de la luge. Maman faisait: "aaaaaaaah", mais Eléonore, qui était sur ses genoux, rigolait! Ensuite Eléonore s'est jetée sans luge, sur ses fesses, dans une grande descente. Il a bien failli y avoir une catastrophe, Maman l'a rattrapée de justesse par la capuche, Eléonore a hurlé, mais tous, nous avons compris ce qu'elle voulait ! La luge !

Mercredi, nous avons fait la promenade "le Nant Rouge". Nous étions très fatigués (on n'avait presque plus de courage)... Mais presqu' arrivés à la navette, ce fut encore pire! Une grande tempête de grêle s'est abattue sur nous. Moi, je disait que jeudi nous nous transformerons en schtroumpfs! (C' était une blague.) Heureusement, il y avait un bar juste en face. Maman avait pensé à ramener des sucettes! Elle est gentille. Là-bas, nous avons bu un chocolat chaud. Eléonore avait très froid et, au restaurant, elle ne voulait plus qu' on la prenne à bras. A chaque fois qu' on lui proposait quelque chose par exemple: "Tu veux une sucette ?" ou : "Tu as froid ?" Elle répondait "non'' à toutes les questions (au moins, elle était sure qu' elle ne dirait pas "oui" pour retourner dehors). Mais 10 minutes plus tard, elle était en plaine forme et dansait sur la musique.

Jeudi, au bulletin météo, il y avait 3 flocons aux Saisies. Donc, nous n'avons pas bougé la voiture. Le matin, avec Clémence, nous avons fait un bonhomme de neige. Puis, Nathan a voulu faire la plus grosse boule de neige possible. Mais au fait, nous avons fait un "géant" de neige de la taille de papa !!! L'après- midi, nous avons marché jusqu'à Albertville (j'était épuisée pfffffff ).

Vendredi matin, nous avons fait le "col de la Forclaz". On pouvait aller voir un château en ruine mais il était à 55 minutes. Résultat : c'était trop long donc nous sommes retournés à Queige. L'après-midi, à 16 h 00, nous sommes allés goûter chez Dorine. Et enfin, nous sommes retournés à Orsay. Nous nous sommes couchés à 2 h du matin!!!

En un peu moins d'une semaine, Eléonore parle 2 fois mieux !!!

Un très bel endroit où nous allions pour la première fois : le massif des 3 pignons à côté de Fontainebleau.

Il y a deux choses qu'Éléonore aime BEAUCOUP ... on les trouve dans notre jardin, ce sont les pâquerettes et les radis ! c'est bien meilleur que les fraises... Pourquoi ??? ... Mystère... D'autant que la dégustation est entrecoupée d'innombrables mmmm, c'est vraiment TRES TRES TRES bon ! Vous ne la croyez pas ?

Qui veut échanger ses fraises contre les pâquerettes de notre jardin ???

Oh è beauooooooooooooo ! = il y a une (ou des) fleur(s)

regade ! regade ! papa, regade ! = Papa, peux-tu m'amener près de la poignée ?

regade ! regade ! papa, regade ! = Papa, peux-tu m'amener près de l'interrupteur ?

ou la la laaa = regarde le ballon jaune de l'anniversaire de Nathan, comme il est beau !

ouh ! ouh ! = un chien

oh ...... ..... ooooooooooooooooooooohhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!!!!!!!! = au début une mouche dans le ciel, remplacés ensuite par une cinquantaine d'oiseaux en V, devant une Eléonore la bouche grande ouverte, complètement estomaquée.

ba eau su l'eau, la riviè, la riviè (pas besoin de traduire ? C'est quand elle se balance sur sa baleine)

d'autres mots comme bavoir ou turbulette , mais il est possible qu'on ait rêvé... non ?

Pas ! Pas ! Pas ! Pas ! en agitant son index à toute vitesse = papa, il ne faut PAS arracher les mauvaises herbes, tu viens juste de me dire non pour les feuilles de la vigne.

&@$$&#@&##@%%=+*$££& ??? = ON NE SAIT PAS... cela arrive de plus en plus souvent... c'est clairement une phrase, une question même. Éléonore nous regarde avec ses grands yeux : elle attend avec confiance la réponse ... c'est très déstabilisant ...Juste pour au cas où elle vous poserait bientôt une question, nous vous conseillons fortement de vous y préparer... Qu'allez-vous répondre ?