Les petits Rousseau...

Emilie, en ce moment, elle nous épate. Déjà, et depuis hier, elle avance en mi-quatre pattes, mi-rampage (avant elle ne faisait que reculer, ou occasionnellement avancer, mais on voyait bien que c'était du pur hasard) Ainsi, ce matin, elle jouait au milieu de la chambre de Nathan; lorsque Nathan a quitté la pièce, nomal, elle a pleuré puisqu'elle s'est retrouvée toute seule. Mais ce qui est moins normal, c'est que maman l'a vue au milieu du couloir. Toujours en train de pleurer bien sûr, mais enfin, elle s'était déplacée, histoire de regarder maman droit dans les yeux et lui montrer à quel point elle peut être malheureuse.

Déjà, ce matin, Emilie qui buvait son biberon dans les bras de maman, s'est arrêtée net, au milieu de son biberon, et a tendu les bras vers son papa qui partait au travail, histoire d'avoir, comme son frère, un câlin. Comme si boire son biberon devenait une chose moins importante qu'avant, comme si elle devenait grande en fait. Quand Cédric est entré dans l'ascenseur, elle a dit au revoir avec sa main. Bon cela elle le faisait déjà avant, mais je vous le répète, en ce moment elle nous épate.

Et puis, ce midi...maman ne peut pas faire autrement que de penser qu'il s'agissait d'une coïncidence. Maman avait mis un boudoir sur la tablette de bébé, histoire qu'elle patiente le temps que maman et Nathan mangent. Ce qu'il se passe d'habitude, c'est que Emilie essaie de manger son gâteau, et que Nathan, qui veille, le lui retire en disant "ah non, maman, pas assis"; Et bien, aujourd'hui, Emilie a mis son boudoir dans sa main, et a attendu que maman s'asseye, alors elle lui a fait un sourire et a entamé son boudoir. Tout cela sous l'oeil ahuri de son frère.

Du coup, maman s'inquiète un peu, et se demande si du jour au lendemain, son bébé n'aurait pas disparu pour laisser la place à une petite fille dégourdie.

Un petit reportage photos de "la grange aux moines" (c'est un centre équestre). C'était super... Et c'était dimanche dernier dans l'après-midi lors de leur journée portes ouvertes. Dès qu'on est arrivé, on a proposé à Nathan de monter sur un poney... et voilà pour un petit tour de 10min, où l'on a retrouvé Pierre sur un autre poney :

Ensuite, on est parti voir les enfants à l'initiation poney et Nathan voulait absolument passer sous la barrière pour aller voir les poneys. Il les a suivis quand ils sont sortis. Aussi, quand la monitrice a accepté de le prendre avec elle... Cela a donné cela :

Nathan faisait la conversation à la pauvre monitrice qui ne devait rien comprendre (car même nous, on le comprend très mal), et entre autres sur la photo du dessous, il tend le bras et dit :
"ah...caca, caca, t'as vu ?"
ou quelque chose du genre. Car, et il a raison, il y avait un peu de caca par terre dans le manège.

Là, c'était au trot. On a bien vu que Nathan était un peu jeune car il était secoué comme un prunier, la colonne vertébrale n'avait pas l'air de vraiment servir. Le premier tour au trot, il a fermé les yeux tout du long. Et puis, quand le poney s'est arrêté, il a ouvert les yeux et dit :
"enco'e"
Le deuxième tour, il souriait largement d'où les photos :

Ensuite, ils sont partis escalader quelques dunes...

Le résultat des courses, c'est que Nathan n'a pratiquement plus qu'un seul sujet de conversation c'est :
" 'eval....'apeau (=bombe), ...pie'e (Pierre), maman 'apeau (parce que à un moment maman a essayé une bombe), papa pas 'apeau"

Et que quand on lui dit de ne pas se mettre à califourchon sur le dossier du canapé, il répond :
"maman, 'eval"

Voyez vous-mêmes : (le saladier est par terre)

et une dizaine de minutes plus tard...

Et pour la petite explication, Nathan était en train d'aider maman et il mélangeait la pâte du gâteau au chocolat, et comme il l'explique si bien :
"cocola, tombé"

Plus tard, on s'est posé la question :
"Mais comment c'est possible qu'il y en ait autant partout ?". Maman pensait que ce genre de scénario n'arrivait que dans les bandes déssinées...mais apparemment pas.

PS : Ce qu'il y a de bien quand on a un blog, c'est qu'on a au moins la consolation de se dire :
"bon ben au moins on aura un sujet pour le blog"....

...maman s'amuse bien, et vous livre trois photos complétement désaturées :

Et non, Nathan n'étrangle pas Emilie : il essaie juste de la prendre dans ses bras; ce qu'il n'arrive pas très bien d'ailleurs. Ce qui fait que dès que Nathan s'approche d'Emilie pour la serrer contre lui, maintenant Emilie pleure (pourtant des fois il ne l'étrangle pas). Maman trouve que c'est triste. Surtout que son grand garçon sort d'une petite semaine où il était presque jaloux de sa soeur...

Enfin, les choses vont peut-être s'arranger parce que Nathan revendique aussi le droit de donner le biberon à sa soeur... et là, étrangement, elle veut bien...
encore que...
Cela lui arrive de pleurer un peu, car régulièrement, deux ou trois fois pendant le biberon...
...Nathan explique "ça coule, ça coule"
puis il enlève le biberon (c'est là qu'Emilie râle)
essuie la bouche d'Emilie avec le lange
et enfin, lui redonne le biberon.

... mais maman est trempée. Le souci, c'est que c'est Emilie, et non pas Nathan qui commence les "eclaboussures". Aussi risque-t-on d'avoir quelques difficultés à se faire obéïr par un bébé de 8 mois. Conclusion : on recherche activement des volontaires pour faire prendre le bain des petits. Qui veut ?

Emilie, depuis mercredi (3 septembre), rampe...
...mais...
...à reculons
ce qui aboutit parfois à des cris de frustration.
Le jouet est devant Emilie. Emilie fait tout son possible... et le résultat est pire que mieux puisque elle s'éloigne du jeu convoité... quand cela ne finit pas par une impasse. (Une impasse, c'est quand on ne peut plus reculer...)

Exemples d'impasses :
1/ sous le canapé

2/ sous son frère
on l'aura compris, elle ne peut plus bouger. Pour l'instant cela la fait rire mais bon...ce n'est pas comme si elle était plus fragile que Nathan...

Maman, cela lui fait de la peine de voir Emilie faire tant d'efforts...pour pas grand chose...
et en plus maman s'inquiète : et si jamais Emilie n'y arrivait jamais ? A faire du quatre pattes ?
Et puis, ce serait tellement mieux pour Emilie si elle pouvait suivre son frère !
Aussi, maman fait quelque chose qui fait beaucoup rire papa :
tous les soirs maman donne à Emilie un cours de quatre pattes (véridique).
Entre les cours et le super tapis de jeux (le lit de maman et papa), Emilie va peut-être faire des progrès ? On vous tient au courant....

Sur le tapis de jeux :

Cela ne se voit pas peut-être pas bien , mais en fait Emilie secoue les jambes et les bras.
Décryptage en langage bébé =
"je suis vraiment très contente"

Pour de vrai, le-lit-de-maman-et-papa-tapis-de-jeux, bien qu'étant le lieu rêvée de la puce (elle rigole bien mais se déplace vite, elle roule, elle roule, et tourne...) est une source de stress pour les parents. Il faut souvent la rattraper in extremis...
Cette source de stress est d'autant plus grande quand son frère s'en mêle et sur pretexte de faire rire sa soeur, imite papa et maman et...
fait rouler sa soeur...
sur le lit de papa et maman !